Le ministère de l’Hydraulique, de l’assainissement et de la salubrité, dirigé par Bouaké Fofana, sera ce mardi 20 décembre avec le Centre d’information et de communication du gouvernement (Cicg), pour un speech sur les nuisances sonores pendant les fêtes de fin d’année. Le phénomène prospère déjà les jours ordinaires dans les communes d’Abidjan, très souvent, en toute impunité. Ce sont des centaines de plaintes relatives aux nuisances sonores qui sont déposées par les populations. Ce qui démontre que la quiétude n’est pas encore au rendez-vous dans certains quartiers d’Abidjan.
Les bruits constituent des dangers qui vont jusqu’à des pathologies ou des menaces sur la santé des riverains. Outre les risques de surdité, l’exposition prolongée au bruit peut avoir de multiples effets sur l’organisme (accidents, troubles cardiovasculaires, stress, etc.)
La loi n’est pourtant pas muette devant le sujet. Selon un décret n°2016-791 du 12 octobre 2016 portant réglementation des émissions de bruits de voisinage, une mise en demeure sera servie à l’auteur des nuisances sonores, et le cas échéant, une saisie du matériel, source des nuisances sera faite afin de faire cesser ce trouble. Les nuisances sonores, d’après la loi, constituent une infraction pénale. Elle est prévue et punie par l’article 103 du Code de l’environnement d’une amende de 50 000 à 500 000 FCFA.
Raphaël Tanoh