Après 3 jours de discussions, le rideau est tombé ce samedi à Grand-Bassam sur l’atelier de réflexion concernant la mise en œuvre des recommandations issues des discussions sectorielles entre le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation et les faîtières syndicales.
Ces rencontres ont enregistré la présence des experts du ministère d’Etat, ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, et du ministère en charge du Budget et des finances, ainsi que des représentants des associations de parents d’élèves. « Il n’y a pas le feu dans la maison. La crise fait partie du fonctionnement de toute société. Mais quelle qu’elle soit, c’est par le dialogue qu’on arrive à des solutions et à des compromis », a signifié Mariatou Koné après la rencontre. De 2011 à 2021 où elle est arrivée à la tête de l’éducation, selon la ministre, il y a eu 3 grèves qualifiées de sauvages (2017, 2019 et 2020). Sur la base de la confiance mutuelle, un rapport a été produit et validé par toutes les parties, qui sera transmis au Comité consultatif du ministère d’Etat, ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration. Outre la question des primes, figure dans les revendications des syndicats, la question du reversement des ponctions faites pour cause de grèves.
Georges Dagou