Le rêve a tourné court. Et chacun des présumés leaders du « Conseil national de transition » se réveille. C’est le cas de Marcel Amon Tanoh qui vient ce jour de produire un communiqué dans lequel il prend clairement ses distances avec cet organe qui était sensé contester le pouvoir légitime d’Abidjan. « Je déplore la création du Conseil national de transition qui n’a aucun fondement légal et qui ravive les tensions et les risques d’affrontements. Je souhaiterais qu’en signe d’apaisement, les personnes incarcérées soient libérées », écrit l’ancien ministre des Affaires étrangères, passé récemment dans le camp de l’opposition.

L’ancien collaborateur d’Alassane Ouattara conseille également le dialogue pour sortir de cette mauvaise passe. « Asseyons-nous et parlons-nous en Frères et Soeurs, avec Amour, car un début de vraie réconciliation vaut mieux qu’un affrontement sanglant. Evitons de verser plus de sang sur la terre de nos ancêtres », souligne-t-il. Pour terminer, l’initiateur du mouvement « Ensemble la Côte d’Ivoire qu’on aime » annonce des initiatives pour apporter sa contribution au processus de dialogue et de réconciliation en Côte d’Ivoire.
Bakayoko Youssouf