Cette année, le mardi gras tombe un 21 février. L’occasion pour les enfants de se déguiser et de manger des crêpes… Mais quelle est la signification de cette fête qui remonte à l’antiquité ? Cette fête d’origine païenne remonte à l’antiquité. Elle correspond au Nouvel An romain, où l’on brûlait un grand personnage en bois et en paille pour accueillir le printemps, et où l’on se déguisait pour braver les interdits.
La chrétienté s’en est ensuite emparée. Le Mardi gras a alors été fixé quarante-sept jours avant Pâques, donc toujours entre le 3 février et le 9 mars. C’est la veille du Mercredi des Cendres, qui marque le début du Carême. Une période de jeûne qui impose aux Chrétiens de manger « maigre » durant quarante jours, donc sans viande. Le mardi qui précède est donc l’occasion de manger « gras » une dernière fois. Une journée durant laquelle «on faisait gras». C’est-à-dire que l’on en profitait pour finir les aliments les plus riches, avant le carême, d’une durée de quarante jours. Durant cette longue période, les chrétiens étaient en revanche invités à faire pénitence par des privations, notamment de viande et de relation conjugale. Avant le carême, le mardi gras offrait donc une dernière occasion aux habitants de profiter de la vie. En plus des festins, ils avaient pris l’habitude de se déguiser pour jouer des rôles inhabituels (les hommes en femmes, les esclaves en maîtres…). Les deux jours précédents étaient jadis appelés « Dimanche Gras » et « Lundi gras ». Au XVIIIe siècle, le premier jour gras était le « Jeudi gras ». L’an prochain, le Mardi gras aura lieu le 13 février.
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