Lutte contre la vie chère: Trop de structures pour peu de résultats ?

par NORDSUD
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Depuis le début de la crise inflationniste  qui touche le monde entier, les autorités ivoiriennes font feu de tout bois, pour amortir le choc sur le plan national. Mais, les actions les plus salutaires sont venues des subventions apportées par l’Etat, qui ont permis d’atténuer la hausse du carburant, de maintenir le prix du pain, mais également de canaliser la flambée de certains matériaux. Toutefois, le coût des denrées alimentaires ne cessent d’augmenter. Une part dévolue aux structures de lutte contre la vie chère, selon Marius Comoé, Président du Conseil national des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (Cnoc-CI).  Le Conseil national de lutte contre la vie chère, le Conseil national de lutte contre la concurrence, le Conseil national de la consommation, les Directions générales du Commerce intérieur et extérieur sont pour M. Comoé autant de structures mises en place par l’État pour soulager les populations en cas de crise. «Chacun doit jouer son rôle. Mais ce n’est pas le cas. On accuse les associations de consommateurs de ne pas jouer leur rôle. Mais ce n’est pas à nous de lutter contre la vie chère. Nous dénonçons, c’est tout. Il faut savoir aujourd’hui ce que font exactement ces structures budgétivores pour  lutter contre le coût élevé de la vie», relève-t-il.

La hausse des prix de certains produits dans les petites surfaces, à l’entendre, est le fruit de l’inaction de ces structures. Pourtant, le ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME a multiplié des actions de terrains pour épingler les commerçants véreux.

Hélas, le département dispose de moins d’un millier de contrôleurs contre des dizaines de milliers de commerces, rien que dans la capitale économique.

Raphaël Tanoh

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