Les étudiants se plaignent que les orientations sont faites, chaque année, sans tenir compte de leurs choix. Certaines grandes écoles qui n’y ont pas droit, selon eux, reçoivent des étudiants. Pourquoi l’Union patronale de l’enseignement supérieur privé (Upesup) reste silencieuse sur la question ?
Il y a des critères bien établis pour l’orientation des étudiants. Tout le monde les connaît. Il ne faut pas que des personnes mécontentes tirent des conclusions hâtives. Il faut toujours aller à la source pour comprendre ce qui se passe. C’est ce que nous, le Patronat, faisons.
Le gouvernement a fait un classement des établissements supérieurs, ce qui est contesté par certains parents d’élèves. Les orientations, d’après les étudiants, ne sont pas faites en tenant compte de la qualité des établissements, mais des relations…
Nous ne pouvons pas dire cela. Ce sont des questions sensibles. S’il y a des établissements favorisés que d’autres, c’est au ministère de l’Enseignement supérieur qu’il faut le demander.
Est-ce tout de même des problèmes sur lesquels vous vous penchez ?
Le Patronat travaille sur ces problèmes. Mais nous ne pouvons pas nous prononcer dessus. Nous pensons qu’en temps venu, nous allons faire une déclaration.
Raphaël Tanoh