Dans le cadre du dialogue avec les faîtières syndicales de son département ministériel, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, à clôturé ce samedi à Grand-Bassam, un atelier portant sur la mise en œuvre des recommandations des discussions sectorielles. Un cadre créé après le comité consultatif de la fonction publique, mis en place il y a une semaine. On le sait, le comité est géré par la ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration. Ce vendredi, déjà, était prévu l’ouverture du comité de suivi, piloté au niveau de la Primature. Trois organes dont le rôle est de maintenir les syndicats de fonctionnaire dans un cadre permanent de dialogue.
« Au niveau du ministère de l’Education nationale, ce sont les syndicats de base. Le rôle de la ministre Mariatou Koné est d’instaurer un climat de confiance avec les fonctionnaires. Les revendications qui sont abordées dans ce cadre, sont ensuite reversées dans le comité consultatif de la fonction publique », souligne un proche collaborateur de la ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne-Désirée Ouloto. À l’entendre, les décisions qui seront prises dans le cadre du dialogue avec les syndicats de base, ne peuvent être que d’ordre administrative. Les questions d’ordre financière, même si elles y sont abordées, ne peuvent être gérées que par le comité consultatif. Ce comité débute les discussions, l 28 novembre prochain. Pour Gnagna Zadi Théodore, Président de a Centrale plateforme des organisations professionnelles du secteur public et privé, il n’y a que les centrales syndicales qui vont débattre au sein du comité consultatif. « Chacun jouera son rôle. Mais, aucun syndicat ne peut obtenir quoi que ce soit, sans passer par ces deux organes », fait-il savoir. Une fois mis en place, le comité de suivi se chargera de veiller à l’application des décisions. Un comité également constitué de centrales syndicales. Le temps de passer par ses trois structures, les revendications syndicales pourront s’étendre sur le début de l’année 2025. Il s’agit principalement de la prime d’incitation et du reversement des ponctions sur les salaires.
Georges Dagou