Qui s’occupe de l’éducation de nos enfants après le cours de mathématique ou de sciences physiques ? Qui leur apprend à se méfier du tabac, de l’alcool, du haschich ? Qui leur insuffle la flamme du leader de demain ? Voici un vide dans le système éducatif scolaire que l’ONG Emerglead a décidé de combler partiellement.
Depuis dix ans la structure, à travers ateliers de sensibilisations, formations, conférences, etc., s’attèle à modeler les mentalités chez les adolescents mais aussi chez les jeunes. Opérant en Côte d’Ivoire et dans une dizaine de pays africains, Emerglead a décidé de passer à une autre phase. Au cours d’une conférence de presse animée ce mardi à son siège à Angré 8ème tranche, la présidente de cette structure, Mme Tchriffo née Kouassi Yao Monie, a annoncé la prochaine étape de son organisation. Il s’agit du programme Elite. Un entraînement au leadership en milieu scolaire.
«Le programme prépare les élèves à la vie active, en leur apprenant à conjuguer leurs challenges scolaires et leurs responsabilités sociales, pour saisir plus facilement les opportunités après leurs études», a indiqué la conférencière. Centré autour du thème, ‘‘je veux réussir, j’adopte les bons comportements’’, c’est un programme qui cible 3 000 jeunes dans sa première phase.
Cette campagne, prévue pour débuter le 10 février, sera axée sur une série d’ateliers de sensibilisations et d’inspiration, en accord avec la direction des différents établissements qui seront ciblés. Parmi les écoles sélectionnées, on compte par exemple, le lycée classique d’Abidjan, le lycée technique, le lycée Djédjé Amondji Pierre. «Nous avons déjà agi dans de nombreux établissements sur d’autres thématiques. Nous avons aidé plusieurs élèves à prendre leur vie en main et aujourd’hui le résultat est là. Beaucoup peuvent en témoigner», a précisé Kouassi Yao Monie.
Emerglead a reçu l’agrément de la Direction de la vie scolaire (DVS) du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Créée en 2008, la structure travaille avec des bénévoles.
Raphaël Tanoh
