Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique veut mettre de l’ordre dans les procédures d’orientation. Dr Adama Diawara annonce pour l’année prochaine que «le nombre de bacheliers affectés dans une université ou une grande école privée sera fonction de la note d’évaluation de cet établissement, note qui sera une moyenne pondérée de ses notes relatives à la qualité de ses infrastructures, à la qualité de ses équipements, à la compétence de ses enseignants, à son taux de réussite moyen au BTS et à son rendement externe, c’est-à-dire le taux d’insertion de ses diplômés».
Si la procédure d’orientation était jusque-là dénoncée par certains acteurs, c’est une bonne nouvelle, selon Assalé Auguste, secrétaire général de la Fédération des élèves et étudiants de l’enseignement professionnel et technique de Côte d’Ivoire (Fetep-ci). Mieux encore, les étudiants veulent une nouvelle évaluation des établissements supérieurs, autre que la précédente.
C’est aussi l’avis des parents d’étudiants.
«Nous disons déjà merci au ministre qui décide de mettre plus de rigueur dans les orientations. C’est la preuve que tout ce que nous avons dit jusque-là a été entendu. Mais l’évaluation des établissements doit précéder la prochaine orientation des étudiants», a signifié ce mercredi Kadio Claude, président des l’Organisation des parents d’élèves et d’étudiants de Côte d’Ivoire (Opeeci).
Raphaël Tanoh
