Au premier jour de la campagne présidentielle, le directeur de campagne du candidat Alassane Ouattara a présenté, ce jeudi 15 octobre 2020 à l’hôtel Ivoire d’Abidjan-Cocody, le projet de société du Rhdp.
« Il y a deux choses à retenir dans notre projet de société : l’accélération de la transformation du modèle de développement de la Côte d’Ivoire et l’accélération de la transformation structurelle et culturelle de l’administration et de la gouvernance », a résumé M. Achi après avoir insisté sur les qualités de son champion.
« La seule personne qui nous a fait monter où nous sommes, c’est Alassane Ouattara. Il nous a fait sortir des profondeurs », a indiqué le ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence. « Certains de nos compatriotes sont devenus amnésiques, mais quand on était au Golf, personne ne pouvait imaginer si on pouvait avoir la paix en Côte d’Ivoire pour les trois années à venir. On a cherché à réconcilier les Ivoiriens, une priorité de départ pour le président Ouattara », a-t-il fait remarquer.
Devant son auditoire fort attentif, Patrick Achi a dépeint les étapes difficiles traversées par la Côte d’Ivoire, avant que celle-ci n’y être tirée d’affaire grâce à son candidat. « Quand je regarde dehors, je ne vois que des gens qui nous ont envoyé dans les profondeurs », a-t-il indiqué parlant des cadres de l’opposition. « De 2000 à 2010 a été une décennie perdue.
Pendant cette période, le PIB par habitant est revenu à celui de 1960. Du sommet où on était en 1979, on est revenu exactement, en termes de richesse par habitant, là où on était en 1960 ! Le taux de pauvreté est passé des 10% qu’on saluait à 38%, puis à 55% en 2011, un niveau jamais atteint auparavant », a-t-il décrit non sans insister sur l’incapacité des successeurs d’Houphouet-Boigny, avant Alassane Ouattara, d’entretenir les infrastructures bâties.
«Dans un pays normal, on entretient toutes les infrastructures qui ont été réalisées durant la période du miracle ivoirien et on en rajoute de nouvelles. Non seulement on n’a pas ajouté de nouvelles, mais a été incapable d’entretenir ce que le président Houphouët nous a laissé : les routes, les bâtiments, les hôpitaux, les écoles… On s’est retrouvé dans une situation quasiment pire que celle des années 60 », a-t-il dénoncé.
Ousmane Ouattara