Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara a échangé ce 26 octobre avec 15 syndicats des enseignants du supérieur privé et les syndicats des enseignants intervenant dans l’organisation du Brevet de technicien supérieur (BTS). Sur la table des discussions, la question des primes relatives au BTS. A l’issue des tractations, la décision du premier responsable de l’enseignement supérieur ivoirien est tombée comme un couperet. «Les primes dues aux enseignants pour le BTS en 2019-2020 seront payées. Mais les primes indues ne le seront pas. Et cela est clair, il n’y a pas de débat», a-t-il coupé court. Joint par la rédaction de Nordsud.info, le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du supérieur privé de Côte d’Ivoire (Synesup), Koné Guy, a révélé les raisons du retard qui a été accusé dans le versement de ces émoluments. «Au titre des soutenances de 2020, la dette de l’Etat se chiffre à 100 millions de Fcfa. Si le paiement a pris du retard, c’est parce qu’il y a eu surfacturation jusqu’à l’ordre de 521 millions», a indiqué le syndicaliste. Un gap abyssal qui avait cristallisé le refus du gouvernement de sortir le chéquier. Notre interlocuteur nous a par ailleurs confié que les paiements ont débuté depuis le 22 octobre et que par ricochet, les soutenances de décembre prochain auront lieu. «Toutefois, il reste à payer les soutenances de décembre 2019 et avril 2020», tempère-t-il.
Charles Assagba