2024 a été sportivement une année intense en émotion. Intense, pace qu’après 40 ans, la Côte d’Ivoire accueille sur son sol la 34ème Coupe d’Afrique des nations (CAN), organisée avec brio. Patrice Motsepe, le président de la Confédération Africaine de football (CAF), dira d’ailleurs que c’est la plus belle de l’histoire. D’abord, en termes de sécurité et d’engouement. Mais également en termes d’audience. Ce sont 80 pays dans le monde qui ont suivi cette compétition. Un record. Mais c’est surtout sur le plan sportif que cette CAN a battu tous les records. Quasiment tous les pronostics ont été déjoués.
119 buts. Du jamais vu. La cerise sur le gâteau, c’est le scénario ivoirien qui, à lui seul, suffit à combler les spectateurs et téléspectateurs en termes d’émotions. Quasiment éliminés, derniers des meilleurs 3è, les Eléphants seront repêchés in extrémiste après ce qu’on peut qualifier de drame sportif face à la Guinée Equatoriale (0-4). Ils se séparent de leur entraineur Jean-Louis Gasset, malgré la qualification. Guidés par l’adjoint Faé Emerse et son staff dont Guy Demel (choisis par défaut), l’équipe ivoirienne devient méconnaissable sur le terrain. Ce n’est pas tant les victoires qui sont surprenantes, mais la manière dont elles s’obtiennent à chaque fois. Finalement, c’est un champion d’Afrique sur ses terres qui fera entrer l’année 2024 dans les annales du sport ivoirien, voire mondial.
La Côte d’Ivoire a su capitaliser sur cet évènement, avec le nombre d’emplois créés, et d’opportunités économiques générées dans l’hôtellerie, le tourisme, la restauration et l’art. L’exploitation des infrastructures sportives, immobilières et sanitaires sorties de terre à l’occasion de la CAN ont également généré des mannes financières substantielles pour le pays.
G.D.