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Depuis quelques temps, la presse fait ses choux gras de l’éventualité de la survenue d’une attaque terroriste en Côte d’Ivoire. Un sujet sur lequel le gouvernement est revenu en marge du conseil des ministres. « C’est vrai qu’il n’y a pas de risque 0 en matière de terrorisme, les grandes puissances en sont victimes. Mais le pays s’est donné les moyens. Pour le moment le nord de la Côte d’Ivoire est tenu, les populations sont dans un meilleur cadre de vie, elles ont un meilleur attachement à l’Etat nation, elles ne vont donc pas répondre à ces différents appels aussi parce que nos forces de l’ordre sont présentes et veillent au grain », a précisé Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement. Il n’a par ailleurs pas manqué d’égrener le chapelet d’actions entrepris par l’exécutif en vue de réduire la vulnérabilité du nord aux velléités déstabilisatrices. « Notre nord est surveillé. Nous avons déployé des forces de l’ordre mais, nous ne nous sommes pas contentés de cela. Nous avons estimé qu’il fallait lutter contre les vulnérabilités pour éviter qu’elles puissent répondre à quelques chants de sirènes qui pourraient arriver au nord de la Côte d’Ivoire. C’est dans ce sens que justement les 5 régions frontalières du nord ont reçus des investissements socio-économiques de base, en adduction d’eau, en routes, en école. Même quand vous prenez le programme jeunesse du gouvernement, il y a un programme spécial de lutte contre la fragilité des populations dans ces régions pour permettre à ces populations d’avoir suffisamment de résilience. Tout cela combiné avec la présence des forces de l’ordre parce que notre pays a très tôt compris que la réponse aux questions de terrorisme ne peut pas être que militaire. C’est pour cela que nous avons fait ces investissements ».
Charles Assagba
