Le gouvernement continue de tendre sa main secourable aux familles des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali. Une enveloppe de 500.000f afin de faire face à la rentrée scolaire, des assurances sur le bon état de santé de leurs proches et un optimisme quant à l’aboutissement des négociations pour leur libération. Tels ont été les acquis de la parenté des 49 soldats suite à leur rencontre, ce 25 août 2022, avec le chef d’état-major général, le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, à Abidjan.
C’est la seconde rencontre entre les mandataires du gouvernement et les familles des 49 soldats détenus au Mali, en l’espace d’un mois. 22 jours après le dernier rendez-vous officiel en date, chapeauté par le ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, le 3 août dernier, le chef d’état-major général s’est entretenu avec les familles des 49 soldats ivoiriens détenus par Bamako, ce 25 août. Le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, a en effet rassénéré ses interlocuteurs parallèlement à l’état des soldats ivoiriens. «Il n’y a aucune alerte, aucune mauvaise nouvelle sur leur santé et sur leurs conditions de détention. (Ils vont bient et leur moral est haut. L’ambassadeur au Mali s’enquiert régulièrement de leur situation», a-t-il assuré. Relativement aux négociations qui suivent leurs cours, le haut responsable de l’armée a souligné que les indicateurs sont au vert en dépit de la mise sous mandat dépôt des 49 soldats. «Je suis plus optimiste et confiant (…) Je voudrais vous rassurer que la décision du mandat de dépôt n’ait aucune conséquence sur les négociations qui se poursuivent. Ne donnez pas l’occasion aux opportunistes et aux malveillants de s’en servir. Restons soudés et solidaires», a-t-il précisé.
Au nom du numéro un ivoirien, Alassane Ouattara, le chef d’état-major général a remis à chacune des familles des 49 soldats détenus au Mali, une enveloppe de 500 000 FCFA, afin de leur permettre de faire face aux dépenses liées à la prochaine rentrée scolaire.
Porte-parole des familles, Alfred Kouassi, a brulé un cierge aux autorités gouvernementales. Le porte-voix a exhorté les siens à faire confiance aux autorités qui travaillent d’arrache-pied pour que «les choses se passent bien».
Charles Assagba
