Bouaflé: Tensions autour de la mine d’or de Yaourè

par NORDSUD
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Les chefs de villages, les présidents de mutuelles de développement, les représentants des femmes et des jeunes d’Akakro, d’Angovia, d’Allahou-Bazi, de Kouakougnanou et de N’Dakoffybiuékro, dans le département de Bouaflé ne sont pas contents. Ils ont investi lundi 14 mars la grande cour de la préfecture de la ville pour manifester contre un arrêté interministériel. Pour le porte-parole des populations, Kouakou Kouassi Aimé, il s’agit de l’arrêté interministériel N°078 MMPE/MIS du 15 février 2022, portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Comité de développement local minier (Cdlm) de la mine d’or de Yaourè. Cet arrêté, dans son annexe, a ajouté 10 autres villages pour qu’ils bénéficient eux-aussi des actions du Cdlm. Alors que selon les manifestants, ils ne subissent aucun impact des actions de la société minière Perseus, contrairement à leurs 5 villages qui ont vu toutes leurs terres cultivables utilisées et occupées.

Ils ont dénoncé cela dans une déclaration lue par le président du CCC, le commissaire de police à la retraite, Kouadio Kouamé Aimé et remise au préfet de région, Gombadji Gueu Georges. Après avoir réceptionné leur déclaration, Gombadji Gueu Georges a félicité les populations pour avoir manifesté pacifiquement. Il leur a rappelé que la présence d’une société minière est un facteur de développement. Il leur a expliqué que le gouvernement qui travaille chaque jour pour le bien-être des populations ne peut pas prendre des décisions qui vont contre leurs intérêts. Tout en promettant de transmettre leurs préoccupations aux destinataires, le Préfet de région leur a recommandé de regagner leurs localités et de retourner à leurs activités.

Bayo Fatim, envoyé spécial à Bouaflé

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