Un an après sa prise du pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré fait un bilan positif de sa politique. Intervenant à la télévision nationale burkinabé, le putschiste a évoqué l’acquisition des équipements pour les forces armées, le recrutement massif de volontaires et de soldats, la diversification des partenaires, le lancement des campagnes de production agricole. Sur le calendrier de la transition, le chef de l’État burkinabè reste catégorique, il n’y aura pas d’élections avant la sécurisation de tout le territoire. « Ma priorité reste la sécurité », a-t-il martelé. Un an après sa prise du pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré reconnait qu’il s’était trompé sur les capacités réelles des forces armées burkinabè. Selon lui, la guerre antiterroriste est encore au stade d’introduction, car le plus important était d’abord l’équipement. 11 000 nouvelles recrues sont toujours en formation, la guerre pourra véritablement commencer quand ces futurs soldats seront sur le théâtre des opérations.
Georges Dagou