Coupures d’électricité: De gros investissements, comme la solution

par NORDSUD
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La fourniture de l’électricité à Abidjan et dans plusieurs localités de l’intérieur du pays est constamment interrompue ces derniers jours, malgré les assurances données par les autorités.

Le porte-parole du gouvernement a rassuré les Ivoiriens sur la capacité du pays à assurer une bonne couverture en électricité.

Joint par téléphone ce mardi 4 mai, le service de communication de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) est revenu sur les raisons des ruptures de l’électricité. Des projets phares à l’instar de celui d’Azito 4, qui devraient contribuer à augmenter la production énergétique n’ont pas débuté à temps. « Aujourd’hui, la demande d’électricité est supérieure à l’offre, avec la démographie galopante. Pour combler le gap, il faut injecter de l’argent dans les infrastructures », préconise notre source.  

Ensuite notre informateur évoque la baisse du niveau d’eau dans les principaux barrages hydroélectriques du pays.

D’après notre contact, c’est le cas notamment dans ceux de Kossou, d’Ayamé, de Taabo, de Soubré etc. « Ils sont tous presqu’à sec », assure-t-on. Et malheureusement, le dispositif de conservation d’eau en période pluvieuse a pris un coup. Cet équipement, d’après notre informateur, qui permet d’assurer les besoins hydrauliques des centrales thermiques en période sèche connaît une panne depuis plusieurs mois.

Si ce dispositif avait fonctionné, la baisse d’eau aurait pu être corrigée. Donc un problème d’investissement. Comme l’avait indiqué indiqué récemment le directeur général Côte d’Ivoire Energies, Sabati Cissé, le retard d’investissement qui a été accusé dans le cadre de l’équipement et de la construction de certaines centrales thermiques, est pour beaucoup dans cette situation.

En 2013, une situation de délestages avait écoeuré les Ivoiriens. Parce que depuis 2011, les lignes de transport et la distribution étaient jugées vétustes dans notre pays. Des travaux d’extension qui devaient durer deux ans avaient été lancés en ocotbre 2013.

Le coût de l’extension était estimé à 208 milliards de FCFA. Le financement était annoncé pour être assuré par la Société financière internationale (SFI, filiale de la Banque mondiale), et par les partenaires financiers d’Azito Énergie, l’entreprise qui opère la centrale. Cela a-t-il été réalisé?

Charles Assagba

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