Depuis ce jeudi 17 novembre 2022, les populations de Daloa sont informées de l’existence du Médiateur de l’Assurance. Cette structure créée en 2019 en Côte d’Ivoire leur a été présentée, lors d’une conférence organisee dans la salle des fêtes de la préfecture. Le thème central de cette conférence était: « Le rôle, la mission et la place du médiateur de l’assurance dans la résolution des litiges dans le secteur des assurances en Côte d’Ivoire ». Elle a été animée par Ernest Assamoi Anassé, par ailleurs Médiateur de l’Assurance. Le conférencier a entretenu le public composé de la chefferie coutumière, des religieux, des forcre de défense et de sécurité, des transporteurs, des opérateurs économiques, des associations de femmes, de jeunes et de consommateurs, etc, sur chaque aspect.
Il a indiqué que le médiateur de l’assurance est une personne physique. Il doit exercer sa mission dans la neutralité, l’impartialité et l’indépendance et a pour objectif de mettre à la disposition des assurés, victimes et bénéficiaires des contrats d’assurance un dispositif extrajudiciaire des litiges. A cela, il faut ajouter qu’il doit faciliter aussi la recherche des solutions amiables aux conflits les opposant. « La saisine du médiateur de l’assurance est gratuite et s’effectue par écrit et doit être accompagnée de description exacte, précise et détaillée de la réclamation et les pièces justificatives », a expliqué Ernest Assamoi.
Dans son mode de fonctionnement, le conférencier a souligné que le médiateur peut entendre les parties séparément ou ensemble. Surtout il n’est pas compétent pour les litiges faisant l’objet d’une procédure judiciaire.
Les populations ont été informées que le médiateur de l’assurance peut être saisi par tout assuré, toute victime ou tout bénéficiaire d’un contrat d’assurance, toute personne physique ou morale dont le litige n’a pas pu être résolu. Il y a aussi toute société d’assurance désireuse de privilégier la médiation en litige l’opposant à un assuré.
Le médiateur a affirmé avoir enregistré 240 saisines avec 175 dossiers jugés recevables. A ce jour, 80% de ces cas ont été rendus avec la satisfaction de nombreux plaignants qui l’expriment chaque jour par courriers.
Bayo Fatim, correspondant permanent