Des Coges violent la mesure de suspension des dépenses

par NORDSUD
18 vues

La décision du chef de l’Etat de prendre en charge les frais des Comités de gestion des établissements scolaires (Coges) connaît quelques difficultés.

Fin d’année 2020, la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a demandé aux Coges la suspension de toute levée de cotisations ainsi que des dépenses en cours. Si ces derniers avaient, dans un premier temps, obtempéré, certains ont commencé à puiser dans la caisse. En cause : les charges fixes à régler dans leurs différents établissements. C’est le cas notamment d’André Koffi Tano, président Coges du Lycée moderne d’Ebilassokro. «Nous sommes obligés de faire fi de la mesure de suspension des dépenses. Il y a la secrétaire à payer dans le lycée, sans oublier les enseignants vacataires et le gardien. Si nous ne les payons pas, il y aura d’autres problèmes», a signifié ce lundi André Koffi Tano, joint par téléphone.

Suspendues

Il n’est pas seul dans ce cas. Plusieurs écoles de l’Indénié-Djuablin sont entrées dans la danse. Comme en témoigne Serges Richard Coumoé, membre de la plateforme des présidents des Coges de l’Indénié-Djuablin. «Nous avons de nombreux enseignants vacataires. Si nous ne les payons pas, ils ne pourront pas enseigner», note-t-il, également par téléphone.

Alors que les cotisations ont été suspendues, toujours dans le cadre de la prise en charge des frais Coges par l’Etat et que lesdits Coges ont été sommés de faire leur bilan, aucun calendrier précis n’a encore été établi pour faire le point.

Selon le président du conseil régional de la Bagoué, Siaman Bamba, les élus locaux qui doivent épauler l’Etat dans la prise en charge des frais Coges ne savent pas encore ce qu’elles doivent faire.

Raphaël Tanoh

Articles similaires

Laissez un commentaire

* En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et le traitement de vos données par ce site Web.

Le site Web nordsud utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite