La Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD) est secouée par une crise interne. En réponse à un mouvement dissident visant à démettre le président Jean-Marc Yacé, 240 maîtres de salle ont signé une pétition pour condamner ces tentatives, dénonçant une « forfaiture » antidémocratique.
Lors d’un point de presse, Maître Kouakou Rudolph, ceinture noire 4e Dan et président de club, a pris la parole au nom des 240 clubs, affirmant la volonté des maîtres de salle de défendre les valeurs démocratiques du taekwondo. « Une minorité tente d’imposer son dictat pour évincer le président démocratiquement élu », a-t-il dénoncé. Pour lui, cette initiative de renversement est une « aventure regrettable » ne respectant ni les valeurs de discipline, d’intégrité, ni les procédures statutaires de la fédération.
Des valeurs en péril
Les maîtres de salle rappellent que le taekwondo est plus qu’un sport ; c’est un art martial qui prône la justice, l’égalité et le respect des droits humains. Selon Maître Rudolph, « les principes du taekwondo doivent aussi prévaloir dans notre gestion associative ». Le collectif appelle à la vigilance et au rejet de ce qu’il qualifie d’actions antidémocratiques, réitérant l’importance de préserver un environnement de paix et de dialogue, essentiel à leur discipline.
Un soutien renouvelé à Jean-Marc Yacé
Maître Rudolph Kouakou a conclu en réaffirmant le soutien des 240 clubs au président Yacé, élu lors des élections transparentes de 2022. « Nous faisons barrage à la forfaiture pour contribuer à un avenir meilleur pour tous », a-t-il déclaré, appelant les maîtres de salle à rester mobilisés et unis pour défendre la légitimité et les valeurs de la fédération. Le collectif exhorte enfin les instances sportives et gouvernementales à intervenir pour protéger la stabilité au sein de la FITKD, menacée par des forces de division et opportunistes.
Armand BLEDOU