Football: Idriss Diallo fait ses premiers grands choix

par NORDSUD
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Yacine Idriss Diallo prend les rênes du sport roi. Dans ses nouveaux habits, Yacine Idriss Diallo, le nouveau président de la FIF, a chaussé les crampons illico presto. Pour les premiers mots de son allocution, ce 4 mai, au cours de la cérémonie de passation de charges, il a enjoint les membres actifs à jeter aux oubliettes «les péripéties qui ont marqué» l’ère de la normalisation. En prenant ses quartiers au siège de la maison de verre, ce 4 mai, le 13è président de l’histoire de la FIF a par ailleurs brûlé un cierge au CN-FIF pour avoir mené à bien «contre vents et marées» le processus électoral. Tournant la page des clivages liés à la joute électorale, le nouveau patron a joué à fond la carte du rassemblement avec les candidats malheureux. « J’ai demandé au doyen Adou Niangon de la JCAT et Djédjé Benjamin de prendre leur bâton de pèlerin en tant qu’anciens pour rencontrer Sory Diabaté et Didier Drogba afin que nous puissions nous asseoir pour parler du football ivoirien», a-t-il annoncé sous les vivats des témoins oculaires de l’événement. Dans cette droite ligne, il a promis l’élargissement des membres du comité exécutif de 20 à 25 en vue d’offrir trois sièges à des proches du camp de Sory Diabaté et deux strapontins aux caciques de la team Didier Drogba.

Un vent de nouveauté. Initialement fixés à 16, les clubs de ligue 1 se chiffreront désormais à 18. Deux équipes supplémentaires grossiront également les rangs des 38 clubs admis en Division 3, pour un nouvel effectif de 40 écuries. Dessinant les contours d’un quadriennat dont les premières heures s’annoncent tambour battant, Idriss Diallo a annoncé trois assemblées générales en juin, «une assemblée générale extraordinaire pour la mise en place de la commission électorale indépendante. Une assemblée générale ordinaire pour statuer sur les comptes de 2021, le 30 juin et une assemblée générale extraordinaire pour statuer sur les modifications statutaires».

Yacine met les points sur les i. Autre temps fort de son exposé, le successeur de Sidy Diallo s’est érigé en défenseur de l’image du football ivoirien. Sous ce manteau, il a condamné les débordements qui ont jalonné le match de ligue 1 opposant l’Asec au Lys de Sassandra, ce dimanche. «Plus jamais ça en Côte d’Ivoire», a-t-il indiqué, soulignant qu’en prélude à la CAN 2023 «le monde nous regarde, on ne peut pas se permettre ces actes de violence». Tout en déplorant le lynchage essuyé par le président de l’Asec, Roger Ouégnin, l’un des hommes forts de son camp, qui avait été hué au cours du match à ambiance électrique, Idriss Diallo a dénoncé les bruits de couloirs qui le présentent comme une marionnette au service du patron du plus prestigieux club ivoirien. Par cette mise au point, Yacine Idriss Diallo signale qu’il est le seul maître à bord. Il entend clouer ainsi le bec aux présupposés. «J’entends dire Idriss a gagné, c’est Ouégnin qui va diriger. Pourquoi tant d’à priori ? Jugez-moi sur mes actes», a-t-il relevé.

Charles Assagba

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