France: Bernard Tapie, pas la grande forme

par NORDSUD
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Dans l’émission «Sept à huit» sur TF1, l’homme d’affaires a reconnu que son double cancer «avait gravement progressé». Mais il garde espoir.

L’été dernier, on a cru qu’il allait beaucoup mieux : Bernard Tapie s’affichait dans les rues de Saint-Tropez, profitant des beaux jours, tout en affirmant dans la presse belge que la tumeur avait pris « un sacré coup ». Aujourd’hui, changement de ton : l’homme d’affaires de 77 ans reconnaît qu’il se trouve « au plus mauvais point » depuis le début de son cancer de l’estomac, décelé il y a trois ans, doublé d’un cancer de l’œsophage. « C’est d’autant plus dommage que de janvier jusqu’à juin, avec un traitement expérimental, mes tumeurs avaient baissé de 70 % », explique-t-il à Audrey Crespo-Mara dans l‘émission Sept à huit ce dimanche sur TF1. Un résultat encourageant obtenu après avoir suivi un protocole en Belgique, plutôt efficace mais qui l’avait laissé KO. « Et puis, je me suis senti pas bien du tout au début de l’été, poursuit-il. On a fait un scanner et, là, on a découvert 20 % de nouvelles tumeurs, et mes anciennes avaient doublé. »

Il tente alors un nouveau traitement, toujours fondé sur l’immunothérapie, à base de substances qui stimulent les défenses immunitaires des patients. « On a cherché un autre traitement expérimental, puisque les traitements classiques ne marchent pas, explique Tapie d’une voix affaiblie par la maladie. On en a tenté un autre sur l’immunothérapie, mais je viens de faire le scanner et elles ont encore doublé de volume… » Fidèle à sa réputation de gagneur, il refuse pour autant de baisser la garde. « Ce n’est pas pour ça que je suis foutu ! » confie-t-il à TF1. Selon lui, ses médecins lui disent qu’il traverse une « phase un peu compliquée », mais qu’il n’y a pas de raison de désespérer. « Votre énergie, c’est elle qui alimente votre immunité, enchaîne-t-il. Tout votre système immunitaire est alimenté par votre énergie. Donc on ne désespère pas, on se bouge, on ne reste pas allongé, on évite les antidouleurs. Bref, je fais tout pour rester intact. Et je suis convaincu que je vais surmonter cette période », promet-il.

Je prie tous les jours

Pas question pour autant de vouloir passer pour un « surhomme ». « J’ai peur à l’attente du résultat d’un examen, et puis dès qu’il tombe, il tombe, et on y va. Mais avant qu’il arrive, je suis angoissé. » Pour tenir bon, il dit s’appuyer sur sa foi, qui ne l’a jamais quitté. « La croyance, c’est comme l’amour, mais on ne peut pas l’expliquer à quelqu’un qui n’a pas connu l’amour, confie-t-il. Je prie tous les jours, mais je ne casse les pieds à personne… » Il dit également pouvoir compter sur ses proches, notamment sa femme Dominique, même s’il regrette de l’avoir mise « dans la merde ». « On est marié sous le régime de la communauté, on a vécu fauché, et on va revenir fauché, les deux en même temps, mais cela, elle s’en fout… »

Toujours poursuivi en justice, dans le feuilleton de l’arbitrage autour de l’affaire du Crédit lyonnais et de la vente d’Adidas, on comprend que la pression n’est pas simple à gérer. « Je dois partir avec ma femme à l’abri, et donc le temps est compté pour moi parce que je veux partir cool, serein, tranquille. Ce qui n’est pas le cas en ce moment. Donc ma vie est un peu plus compliquée par le fait qu’il y a des échéances, et qu’il faut que j’arrive à les surmonter… »

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