Comme prévu, la ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne-Désirée Ouloto, a rencontré les faitières syndicales de la fonction publique, ce mardi, au Plateau. Au menu, la question des primes qu’ils réclament depuis quelques mois. Au cours d’une rencontre qui s’est achevée tard dans la soirée, Anne-Ouloto a tendu la main aux leaders syndicaux, en les appelant à tourner le dos aux grèves. Après la suspension de leur mot d’ordre de grève pour 3 mois, samedi dernier, la ministre a demandé qu’ils en fassent plus. « Le gouvernement ne peut pas travailler avec un ultimatum de la part des syndicats », a signifié l’hôte du jour, en évoquant les efforts déjà fournis par les autorités pour améliorer les conditions de vie et de travail des fonctionnaires. Notamment, la revalorisation salariale, l’augmentation de l’allocation familiale, de la prime de transport, etc.
Climat apaisé
Toutes leurs doléances, a-t-elle promis, seront étudiées par l’Etat. Mais dans un climat apaisé. À tour de rôle, les responsables des différentes faitières ont pris la parole pour donner des assurances au gouvernement. Le cadre général de la trêve sociale a été abordé. Ils ont insisté pour que le dialogue ne soit jamais rompu, afin d’éviter les tensions. Pour rappel, les enseignants grévistes dont les salaires ont été suspendus, ont bénéficié d’un rétablissement de leures paies ce mois-ci. Selon Anne Ouloto, il y aura une rencontre avec la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation pour mettre en place les conditions d’une accalmie générale. Présent à la rencontre, Pacôme Attaby, président de la Centrale syndicale Espoir, salue cette initiative des autorités. « Nous sommes venus écouter la ministre d’Etat, et nous espérons que les jours à venir seront remplis de promesses pour nous. Tout ce que nous demandons c’est que le gouvernement nous écoute », a indiqué M. Attaby.
Georges Dagou