En zone mixte face aux journalistes suite à la défaite du Sénégal face à la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la CAN, le joueur des lions de la terranga, Krepin Diatta avait cloué l’arbitrage du match au pilori, alléguant un pénalty non-sifflé tout en tenant des propos tendancieux vis-à-vis de l’organisation de l’évènement. Une attitude antisportive qui aura valu au joueur une mise en examen « pour avoir discrédité la CAF ». Le verdict du comité de discipline de la CAF,rendu public ce lundi annonce la suspension du porte-étendard du drapeau sénégalais « pour quatre (4) matches dont deux (2) pour une durée d’un an » et sa condamnation à s’acquitter d’une « amende de 10 000 dollars américains ». Dans le box des accusés, la fédération sénégalaise a également écopé d’une amende de « 5000 dollars américains ». Une condamnation de l’ex-champion d’Afrique sur fond du chef d’accusation de « mauvaise conduite de l’équipe ». Dans les tiroirs du comité de discipline de la CAF, sur le dossier des agissements exempts de fair-play, l’équipe nationale du Mali a également été épinglée. Défaits face à la Côte d’Ivoire en quart de finale, Hamari Traoré et certains de ses co-équipiersmécontents de la survenue du coup de sifflet final du match qui les aura empêchés d’exécuter un corner, se sont précipités pour porter atteinte à l’intégrité physique de l’arbitre du match. La fédération malienne a à cet effet été reconnu coupable de « comportement antisportif de ses joueurs à l’égard de l’officiel du match ». La sentence du comité de discipline fait état d’une condamnation « à une amende de 10.000 dollars américains ». Par ailleurs, le joueur, Hamari Traoré, instigateur de la chienlit a été suspendu « pour quatre (4) matches dont deux (2) pour une durée d’un an ». Le pays organisateur n’a pas échappé au bâton et au glaive du comité de discipline de la CAF.« La Fédération Ivoirienne de Football a également été accusée de mauvaise conduite de l’équipe. Ils ont été condamnés à une amende de 5 000 dollars américains »., stipule la note. L’absence de clarification sur la situation ayant occasionné cette condamnation pour la Fédération Ivoirienne donne libre cours à différentes hypothèses. Une communication à géométrie variable de la CAF qui entretient le flou sur les manquements de l’équipe ivoirienne vis-à-vis du fair-play de l’esprit sportif.
Charles Assagba