La lumière commence à jaillir au bout du tunnel. Les trois femmes du contingent des 49 soldats ivoiriens arrêtés au Mali ont été libérées ce 3 septembre 2022 pour des « raisons humanitaires ». C’est du moins, l’information rendue publique par le média français, RFI, qui cite des sources officielles maliennes et togolaises. Derrière ces raisons officielles enjolivées par des formules diplomatiques, le voile demeure épais sur les paramètres réels qui ont favorisé cet affranchissement des soldates au sein de cet effectif militaire. Sont-elles souffrantes? Ont-elles un autre type de problème?
Il est toutefois de bon aloi de croire que cette libération résulte des leviers diplomatiques actionnés par Abidjan. De toute évidence, cette première vague de remise en liberté met sous de bons auspices le retour de l’ensemble des soldats ivoiriens détenus par Bamako. Les indicateurs sont donc au vert pour que la voie diplomatique, hors des feux des projecteurs et des discours va-t’en-guerre, continue de porter ses fruits. Érigé par le chef de l’Etat ivoirien en clé de voûte pour la résolution de ce conflit, cet outil subtil démontre son efficacité.
Charles Assagba
