L’homicide d’un piéton, accidentellement renversé par un véhicule du parc automobile d’un ministère ivoirien a remis au gout du jour le sujet du non-respect du code de la route par les conducteurs à bord des véhicules immatriculés des plaques de l’administration ivoirienne. A sa prise de parole sur la situation, ce mercredi, le ministre Amadou Coulibaly a souligné que la route ivoirienne n’est en aucun cas le far-ouest. “ Dans le cas qui est arrivé, s’il y a eu un accident même avec un véhicule de l’administration, il y a un constat qui est fait. Donc je ne crois pas que l’utilisateur de ce véhicule qui plus est, a provoqué mort d’homme, puisse échapper à la rigueur de la loi. Je voudrais vous rassurer que sous le président Ouattara, il n’y a pas de passe-droit”. Le porte-parole de l’exécutif ivoirien a par ailleurs fait une piqure de rappel des initiatives du ministère du transport en vue de sonner le glas d’un pseudo code de la route à géométrie variable. “ Le respect du code de la route s’applique à tout le monde. Le Ministre des transports a indiqué que pour ce qui concerne les véhicules administratifs, des dispositions allaient être prises pour rattacher le véhicule administratif à son propriétaire de sorte qu’en cas d’infraction, on puisse retrouver facilement son administration et remonter à celui qui conduisait en ce moment le véhicule. Pour ce qui est de l’administration, il y avait une situation qui faisait que l’on ne pouvait pas identifier facilement, l’utilisateur des véhicules, le Ministre a annoncé que ce travail est entrain d’être fait. Il y a la lenteur de l’administration afin de pouvoir rattacher tout les véhicules à leurs utilisateurs et une question de gestion des données qui permet de faire ce travail. Une fois que ce travail aura été fait, on trouvera facilement tout les contrevenants” , a t-il précisé.
Charles Assagba