COP 15: Ouattara appelle à « donner une nouvelle vie à nos terres »

par NORDSUD
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Ouattara lance l’Appel d’Abidjan. Les experts de 195 pays du monde entier, en ce moment à Abidjan dans le cadre de la Convention des nations unies sur la lutte contre la désertification (COP15), viennent d’adopter à l’unanimité, l’Appel d’Abidjan. Réunis au Sofitel Hôtel Ivoire, au tour du thème «Sécheresse et restauration des terres, dans le cadre de la 15ème session des la conférence des parties à la convention des nations unis sur la lute contre la désertification», les chefs d’Etat et de gouvernement de plusieurs dizaines de pays, ont donné mandat au président de la République, Alassane Ouattara, «de porter l’appel d’Abidjan à l’attention du débat général de l’assemblée générale des nations unies à sa  77ème session ainsi qu’à sa 27ème session à la conférence des parties à la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques en Egypte en novembre 2022».

Alassane Ouattara appelle les chefs d’Etat à soutenir l’appel d’Abidjan.

Alassane Ouattara, qui a dirigé lui-même ces travaux pendant plusieurs heures, a appelé les bailleurs de fonds, le système des Nations unies, à soutenir l’Initiative d’Abidjan.

«Je voudrais saluer l’adoption de l’Appel d’Abidjan au terme de nos travaux (…) Je voudrais vous saluer tous, pour la qualité et la pertinence de nos délibérations (…) Et, conformément au mandat que vous venez de m’attribuer, mon pays va s’assurer que l’Appel d’Abidjan soit introduit dans le processus de préparation du rapport du secrétaire général des Nations unies à l’assemblée générale, lors de la 81ème session relative à la mise en œuvre de la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes de 2021 à 2030», a promis l’hôte de la COP15. Alassane Ouattara a salué des échanges francs, directs et fructueux. Avant d’insister : «Nos peuples fondent beaucoup d’espoir sur nous. Nous n’avons pas le droit de les décevoir. Agissons vite, agissons ensemble pour donner une nouvelle vie à nos terres !». Parce que le danger est à nos portes. «En Côte d’Ivoire, la superficie forestière qui représentait 16 millions d’hectares dans les années 1900, n’était plus que de 2,9 millions d’hectares en 2021. Au rythme actuel, celle-ci pourrait disparaitre entièrement à l’horizon 2050, si rien n’est fait». «Face à ce défi majeur, a préconisé le numéro un ivoirien, une nouvelle Politique forestière, ainsi que sa stratégie de mise en œuvre, ont été adoptées en vue du recouvrement de 3 millions d’hectares de forêt à l’horizon 2030, pour un montant de 616 milliards de francs CFA ; soit environ 1,1 milliard de dollar américain. Cette stratégie fait la promotion de l’agroforesterie et fait appel au secteur privé pour la reconstitution du couvert forestier».

Raphaël Tanoh

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