Chaque année, c’est le même scénario. Les mises en garde de la police circulent, mais les amateurs de pétards font la fête. Déjà, dans certains quartiers de la capitale, on peut entendre ces explosions retentir, comme échauffements, en prélude aux fêtes de fin d’année. Le président de la Fédération ivoirienne les consommateurs le réveil (Ficr) a appelle les populations à collaborer.
« Dès que nous tombons sur un lieu de vente de pétards, nous appelons la police qui intervient aussitôt. C’est ce que la police demande aux populations ivoiriennes : il faut collaborer pour mettre fin à ces pratiques », explique Soumahoro Ben N’Faly.
Dans les magasins, les vendeurs n’osent plus exposer ces marchandises sur leurs stands, mais il suffit d’en demander pour être servi. « La Côte d’Ivoire ne fabrique pas de pétards, mais ils continuent d’entrer sur le territoire national », déplore M. Soumahoro.
Hélas, reconnaît-il, il faudra parvenir à mettre en place un numéro vert au sein de la police pour faciliter les dénonciations.
Georges Dagou