Prévention des catastrophes: Où en est la Côte d’Ivoire ?

par NORDSUD
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Le monde entier célèbre ce jeudi 13 octobre la Journée internationale de prévention des catastrophes naturelles. Une journée consacrée au thème : « améliorer nettement, d’ici à 2030, la disponibilité et l’accès des populations aux systèmes d’alerte précoce multi-aléas et aux informations et évaluations sur les risques de catastrophe ».

En 2021, sur plus de 40 millions de nouveaux déplacements dans le monde, près de 31 millions de personnes ont été déplacées du fait des phénomènes climatiques et hydrométéorologiques extrêmes, tels que les inondations et les tempêtes.

En Côte d’Ivoire, si l’érosion côtière est devenue presqu’inéluctable, le changement climatique a aussi entraîné ces dernières années de nombreuses inondations et des décès.

Plan de prévention

Quel plan de prévention ?  Pour le ministre de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi, le pays a toujours encouragé tous les acteurs concernés à œuvrer de concert tout en prenant en compte les personnes vulnérables notamment, selon les orientations du cadre d’action de Sendai 2015-2030.

« La Côte d’Ivoire s’est également engagée à développer des systèmes d’alerte précoce qui, pour l’heure, je vous le concède, se veulent sectoriels. Concernant le projet d’assainissement et de résilience urbaine (Paru) et au titre du programme national changements climatiques (Pncc) tous deux en cours de mise en œuvre, l’Etat de Côte d’Ivoire procède présentement au déploiement d’un système d’alerte précoce des risques d’inondation, des risques climatiques et des mesures de préparation aux situations d’urgence », a indiqué ce jeudi, Jean-Luc Assi.

Le Paru vise à améliorer la gestion des eaux pluviales et des ordures ménagères afin de réduire les risques d’inondations et sanitaires élevés auxquels sont confrontés les ménages urbains pauvres. Tandis que l’objectif principal du Pncc est de divulguer la stratégie du gouvernement pour sensibiliser toutes les parties prenantes aux grands enjeux environnementaux.

Selon le ministre, ce dispositif permettra de renforcer les actions préventives pour la protection des populations et de leurs biens, de faciliter la mise en place d’un processus de gestion de l’information et enfin, de renforcer les capacités des acteurs de la réduction des risques de catastrophes.

Raphaël Tanoh

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