L’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) veut aider la Côte d’Ivoire à protéger ses eaux. Une rencontre avec le ministère des Ressources animales et halieutiques, a eu lieu lundi 15 févier 2021 dans ce cadre à Grand-Bassam. Dans un communiqué dont nous avons reçu copie, la FAO, note qu’à travers le projet Initiative pêche côtière (IPC) apporte son soutien pour l’atteinte de cette priorité.
L’organisation reconnaît que la gestion durable des pêches et de l’aquaculture repose sur des textes législatifs et réglementaires adéquats. La FAO a aussi rappelé qu’après avoir fait le constat des insuffisances et des limites de la loi de 1986 relative à la pêche, le législateur ivoirien a adopté la loi de 2016 relative à la pêche et l’aquaculture.
D’après la FAO, bien que cette loi soit en cohérence avec les exigences de la bonne gouvernance du secteur des pêches et de l’aquaculture au plan national et international, elle a besoin de textes réglementaires pour la rendre opérationnelle. Toute chose que reconnaît le gouvernement ivoirien.
«Pour palier l’insuffisance du cadre juridique et règlementaire, la priorité pour la Côte d’Ivoire est de se doter d’un code de la pêche et de l’aquaculture», a indiqué le ministre des Ressources animales et halieutiques, Dosso Moussa, lors de la rencontre. Avant de préciser : «Les textes, la règlementation et les normes permettent d’une part de réaliser les objectifs actuels de prospérité des pêches et de l’aquaculture et d’autre part garantissent la durabilité des ressources halieutiques».
L’IPC opère dans les pays d’Afrique de l’Ouest que sont le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Elle a pour but de renforcer la gouvernance et la gestion des pêches et d’améliorer la chaîne de valeur des produits de la mer, les produits de la pêche et les conditions de travail.
IPC Afrique de l’Ouest est dirigé par la FAO en partenariat avec le Programme des nations unies pour l’environnement (Pnue).
Raphaël Tanoh avec sercom FAO