La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation va-t-elle annoncer la suppression des cours le mercredi dans son annonce solennelle ce 5 septembre, lors du lancement de la rentrée scolaire ? Si les enseignants du primaire fantasment sur ce point, il n’est pas le seul qui revient sur la table pour cette rentrée scolaire. Il y a surtout la question pédagogique.
Après le retour de la dictée, on attend Prof. Mariatou Koné sur le dossier des manuels scolaires. Plusieurs parmi eux ont été changés au niveau du secondaire. Notamment en Espagnol, en Anglais, en Allemand. Une doléance faite pendant les états généraux de l’Education nationale.
Contrairement au primaire, il n’y avait pas d’uniformisation de certains manuels scolaires au secondaire. Mais il y a un hic : les manuels proposés posent problème au niveau du contenu, selon certains enseignants.
Après l’avoir lu, ils y ont relevé plusieurs erreurs, et estiment qu’il ne permet pas une réelle progression des élèves à qui ils seront soumis. Surtout en espagnol.
Autre fait relevé : le guide du maître, utilisé par l’enseignant pour son programme scolaire. Il n’est pas adapté au contenu des manuels au primaire. Des points sur lesquels la ministre Mariatou Koné devra se pencher.
Le dernier problème, qui revient et qui devra faire l’objet de réflexion plus tard, est l’éternelle question de l’approche pédagogique. Les Ivoiriens louent l’exemple du Ghana qui applique non pas l’approche par compétence (APC), mais l’approche avec les compétences. L’APC qui est appliquée en ce moment en Côte d’Ivoire, manque d’un certain profil d’enseignant, disent-il. Le contenu pédagogique n’a jamais été adapté à cette approche qui met l’élève en situation pratique avec le monde de l’emploi.
Raphaël Tanoh
