Alors que l’on s’achemine allégrement vers la période des vœux de longévité et de santé, on peut se satisfaire d’une année paisible et sans interruption dans le secteur sanitaire, en Côte d’Ivoire. 2022 a été plutôt bénéfique et porteur d’espoir pour les Ivoiriens. Il faut dire que la paire de ciseaux n’a pas cessé de cisailler les rubans, avec une série d’inaugurations d’hôpitaux et de services de soins. Parmi les plus notables, il y a l’ouverture de l’hôpital général de San Pedro, avec ses 14 blocs, celle de l’hôpital général de Yopougon-Attié, rénové et remis aux normes internationales. 2022, c’est aussi le souci de la bonne gouvernance au sein de nos établissements sanitaires, avec la transformation de plusieurs d’entre eux en Etablissements publics hospitaliers nationaux spécialisés. Notamment, le Centre national de transfusion sanguine de Côte d’Ivoire, le Centre national de prévention et de traitement de l’insuffisance rénale, l’Institut Raoul Follereau, l’Institut national de l’hygiène publique, l’Institut national de cardiologie, le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara, le Laboratoire national de santé publique.
2022, c’est également le passage à une autre étape, concernant la Couverture maladie universelle (CMU). L’enrôlement obligatoire est né et on verra où il mènera. La lutte contre la pandémie à coronavirus reste professionnelle, même si le virus a été relégué au second plan. La création de l’ordre des infirmiers et celui des sages-femmes viendra assainir ces professions. Car, malgré tout, l’on a assisté ici et là à des laisser-aller dans les maternités avec mort d’hommes à la clé.
Raphaël Tanoh
