Vendredi 12 mars 2021 – Dimanche 20 juin 2021. 100 jours que le Dr Patrice Motsepe a pris les rênes de la Confédération africaine de football (CAF).
A l’occasion de cette date symbolique, le néo-patron de la faitière du football africain a publié une déclaration intitulée : Rendre la CAF plus compétitive et autosuffisante.
L’un des points de crête de cette adresse fait allusion à la création d’un clone africain du projet mort-né de la super ligue européenne.
«Nous sommes en train d’examiner l’opportunité de la création d’une Super ligue africaine et des discussions à cet égard ont déjà eu lieu», souligne la circulaire.
De facto, suite aux menaces de l’Uefa, les rats avaient quitté le navire de la super ligue européenne. S’en était suivi un mini-bras de fer juridique qui suit son cours entre les initiateurs du projet (Fc Barcelone, Real de Madrid et la Juventus de Turin) et les instances fédérales.
Un précédent dont le patron de la CAF dit avoir pris de la graine. «Nous avons suivi la tentative de certains grands clubs européens de mettre en place une telle compétition et tâcherons de tirer les enseignements de leur échec», clame-t-il.
Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne de la vision du comité exécutif qui entend «se pencher sur la création de nouvelles compétitions qui permettraient à la CAF, au même titre que ses associations membres et parties prenantes, de générer des revenus additionnels».
Axé autour de la présentation des «activités et changements de gouvernance que le nouvel exécutif de la CAF a introduits depuis son élection en mars 2021», cette déclaration a par ailleurs mis l’accent sur des ébauches de solutions en vue de «rendre le football africain globalement plus compétitif et autosuffisant».
Un chapelet de mesures orientées vers la compétitivité, l’attractivité et la qualité des événements organisés par la CAF au niveau mondial pour les spectateurs et téléspectateurs y a en effet été édicté. Des pistes qui ambitionnent de trancher avec ‘’la perception médiocre voire négative de la CAF’’.
Une bien pâle physionomie qui remonte à la surface après ‘’plusieurs réunions avec des sponsors actuels et potentiels, des représentants du secteur privé, certains chefs d’État et de gouvernements africains, des ministres et des parties prenantes du football’’ et ‘’le rapport intérimaire accablant de Price Waterhouse Coopers (« PWC ») sur la CAF’’.
Charles Assagba
