La Convention de l’assemblée des femmes musulmanes sunnites en Côte d’Ivoire (Cfemsci) ne veut pas rester en marge de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée ce 25 novembre.
Interrogée sur la question ce mercredi par la rédaction de Nord Sud, Traoré Maïmouna, épouse Diarra, vice-présidente de la structure, a salué les autorités ivoiriennes pour les efforts accomplis jusqu’à ce jour, dans la lutte contre ce phénomène.
«Nous pensons que les violences faites à l’égard des femmes ont baissé depuis quelques années, grâce à la sensibilisation. Mais il faut continuer à sensibiliser», a signifié Traoré Maïmouna. De plus en plus de femmes, à l’entendre, dénoncent ces pratiques.
«Même les mariages forcés ont diminué aujourd’hui, grâce à l’implication de l’Etat. Nous le constatons sur le terrain», fait-elle savoir. Toutefois, les femmes musulmanes sunnites ont une vision assez mitigée sur l’excision. «Nous ne sommes pas contre», a signifié la vice-présidente.
Raphaël Tanoh