Après les récentes affrontements à Bongouanou, Le commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le général Alexandre Apalo Touré, était sur les lieux le dimanche 18 octobre 2020, pour apaiser les tensions et appeler à la paix et la cohésion sociale.
Dans l’ambiance de la campagne présidentielle du 31 octobre 2020, des affrontements entre les populations sont survenus le vendredi et samedi entre des jeunes de différents bords politiques notamment à Bongouanou. Lors de différentes rencontres d’échanges avec les populations, le général Touré leur a demandé d’œuvrer pour le maintien de la paix et la cohésion sociale, afin d’éviter des bains de sang des populations de Bongouanou : «N’acceptez pas qu’on arrive à un niveau que je ne vous souhaite pas de vivre», a-t-il prévenu en ajoutant: «nous disposons de tous les moyens pour imposer l’ordre, mais je ne souhaite pas que nos parents de Bongouanou vivent ces moments».
Le calme est revenu à Bongouanou, selon les populations mais les traces des affrontements restent encore visibles. La ville est restée vide pendant la journée du dimanche 18 octobre 2020. Des boutiques ont été pillées et les magasins ont dû fermer. Le préau de la résidence du candidat du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N’Guessan, a été incendié. L’habitation a été quadrillée par les forces de l’ordre, afin d’empêcher d’éventuelles conflits.
Au moins trois personnes ont été tuées dans ces affrontements qui ont opposé samedi à Bongouanou, ville située dans l’est de la Côte d’Ivoire, des partisans de l’opposition à ceux du parti au pouvoir.
Prince Khalil
