Cherté de la vie: Souleymane Diarrassouba s’explique devant les députés

par NORDSUD
Publié: Dernière mise à jour le 58 vues

Le ministre du Commerce, de l’industrie et des PME, Souleymane Diarrassouba, était devant les députés ce mardi 28 juin. La raison de cette présence, selon Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale, est une demande de «questions orales» faite par le groupe parlementaire Pdci-RDA. «Le groupe parlementaire Pdci-RDA, conduit par le président Doh Simon, a déposé une demande de questions relativement à la cherté de la vie dans notre pays.
Notamment, sur la flambée des prix des produits de première nécessité, depuis quelque temps», a justifié le président de l’Hémicycle. Une demande formulée depuis environ un an. C’est donc pour répondre à ces questions que le ministre du Commerce, de l’industrie, de la promotion des PME, est arrivé devant les députés ce mardi.
Flambée
Après l’exposé du député de Yopougon, Dia Houphouët Augustin, sur l’augmentation subie par de nombreux produits de grande consommation, voire les prestations médicales, le ministre a commencé par faire certaines précisions. La première étant que le taux de pauvreté en Côte d’Ivoire n’est pas de 49%, comme relevé par Dia Houphouët, mais de 39%. Ce, alors qu’il était de 51% en 2011. Souleymane Diarrassouba a ensuite souligné que contrairement au tableau dépeint par le groupe parlementaire Pdci-RDA, la Côte d’Ivoire s’en sort plutôt bien dans cette période de flambée généralisée des prix des produits sur le marché international.
Inflation
Au Sénégal, d’après le ministre, l’inflation est de 7,4% ; au Burkina Faso, de 15% ; au Nigéria, de 17%. Alors qu’en Côte d’Ivoire, l’inflation est de 4,6%, au dire de Souleymane Diarrassouba. Et cette inflation connaît, à l’entendre, une tendance baissière. Devant les questions des députés, il a reconnu que le prix de certains produits ont connu une augmentation. Mais, l’analyse des causes «a permis de constater qu’elles résultent d’une combinaisons de plusieurs facteurs endogènes et exogènes», a fait savoir le ministre. Les députés ont voulu savoir ce que fait le gouvernement pour contrer la hausse. Parmi les mesures prises par l’Etat, l’invité de l’hémicycle a noté la subvention du carburant. Le gouvernement a apporté une subvention
de 200 milliards FCFA jusqu’ici pour empêcher la flambée du prix du litre de gazoil et de l’essence. La liste des produits soumis sous contrôle est passée de 4 à 21. Il est prévu la construction de 3 marchés de gros et de 12 marchés de relais ; le gouvernement mise également sur la modernisation de l’agriculture, pour pouvoir produire à toutes les saisons. «Mais, il faut consommer ce que nous produisons», a insisté Souleymane Diarra.
Raphaël Tanoh

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