Ce mardi 21 octobre 2020, l’émission «Sans Réserve » de la chaîne de télévision NCI a, pour la première fois, reçu une femme et non des moindres. Il s’agissait de Kandia Camara, ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Parmi les sujets abordés, une actualité de ces dernières 48 heures : les frais annexes et les Comités de gestion des établissements scolaires (Coges). Au sujet des Coges, qui demeurent la pierre d’achoppement, Kandia Camara a d’emblée posé les balises : «Le ministère n’intervient aucunement dans le fonctionnement des Coges».
Elle a par ailleurs affirmé que les responsables communautaires, les parents d’élèves et les représentants des enseignants «se réunissent, analysent les besoins de chaque établissement et arrêtent le montant de la dépense à effectuer, ensuite ils font une clé de répartition». Avant de poursuivre : «ils décident du montant à payer par chaque parent et tout cela est fait par des parents. C’est pour ça que je suis quelque peu surprise quand des personnes autres que les parents se plaignent», a-t-elle indiqué.
Quant à l’utilité de ces frais, la patronne de l’Education nationale s’est voulue pragmatique. Elle a présenté ces frais nomme une «contribution communautaire» qui répond à plusieurs besoins. «Les Coges peuvent décider de recruter du personnel pour l’entretien, pour le gardiennage en plus des réparations relatives au mobilier des établissements». Pour la ministre, «les taux de cotisation sont différents d’une école à une autre, parce que les réalités ne sont pas les mêmes».
Au sujet de la Fesci, elle a affirmé : «Pour être franche, je n’ai jamais reçu le bureau de la Fesci, depuis 2011. Le gouvernement a décidé de la suppression de la Fesci au niveau du primaire et du secondaire. La Fesci relève donc de l’enseignement supérieur».
Charles Assagba