Des anecdotes sur Sidy Diallo

par NORDSUD
37 vues

La cérémonie d’hommage à Sidy Diallo organisée ce 26 novembre au siège de la FIF à Treichville a été l’occasion pour des acteurs du football de ressasser des souvenirs. Quelques heures avant son inhumation, Augustin Sidy Diallo a exhumé chez ses confrères des témoignages et des anecdotes. Dans cette veine, Hervé Siaba n’a pas hésité à se confier à Nord Sud.

Prié de dire ce que Sidy Diallo représentait pour lui, l’ancien président de l’Ecole de Football Yéo Martial (EFYM) l’a qualifié «d’homme de valeur». Avant de faire un témoignage concernant Jacques Anouma. «Lorsque Sidy est venu me présenter la candidature de Jacques Anouma à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), il a pleuré avec moi et a dit : pardonnons tout et soutenons-le.»

La paix et le pardon étant ses leitmotivs, Sidy Diallo a été le premier à recevoir Hervé Siaba dès son retour d’exil. «Quand je suis venu du Ghana, Sidy m’a dit de loger chez lui, à cause de la situation. J’ai refusé. Une fois nous revenions du stade Félix Houphouët-Boigny et des jeunes «microbes» nous ont interpellés. Sidy s’est interposé, mais les jeunes ont dit qu’ils étaient venus me saluer pour les services que je leur ai rendus auparavant», nous a confié Siaba.

Cet acte de fraternité de Sidy lui a valu la confiance et la fidélité de l’ancien patron de l’EFYM. «Je suis resté fidèle à Sidy jusqu’à ce qu’il parte. Je pense que Sidy m’a confié à Sory Diabaté avant de partir, raison pour laquelle les gens pensent que lui et moi sommes complices. Mais je suis les valeurs et non l’argent», a-t-il conclu.

Sidy Diallo était un homme de valeur qui savait protéger les siens. Adieu, ou plutôt Merci Président !

Shalom Kadié

Articles similaires

Laissez un commentaire

* En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et le traitement de vos données par ce site Web.

Le site Web nordsud utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite