Etablissements secondaires: Où est passé l’argent du fonds d’assistance ?

par NORDSUD
Publié: Dernière mise à jour le 122 vues

Depuis le début d’année, plusieurs écoles du public attendent l’argent du Fonds d’assistance aux établissements secondaires (Faes). Issu des inscriptions en ligne, ce fonds permet aux écoles de gérer les charges qui ne relèvent pas des Comités de gestion des établissements (Coges), telles que les papiers rames, les coûts d’impression, etc. Prévus pour le début d’année tous les ans, les sous du Faes se font plutôt désirer en 2023.

Selon des acteurs que nous avons approchés, cette situation agit sur le déroulement normal de l’année scolaire. «Nous sommes déjà en fin d’année. Comme ils ne peuvent pas imprimer les devoirs de classe, dans certains établissements, les enseignants ne notent pas correctement leurs élèves», explique un inspecteur pédagogique du secondaire. À leur niveau également, le problème se pose. Le Fonds de soutien à l’animation pédagogique (Fosap) destiné aux inspecteurs qu’ils sont n’est lui aussi pas disponible. Impossible pour eux d’effectuer des missions de contrôle. D’après nos informateurs, cela aura des incidences sur les résultats scolaires.

Sa prise de fonction tarde

Mais qu’en est-il réellement desdits fonds ? Au ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, on est affirmatif sur leur existence. Lorsque les élèves du secondaire payent 6 000 FCFA pendant leurs inscriptions en ligne, la somme de 720 F est destinée aux Coges, tandis que 680 F reviennent aux établissements. Une somme qui vient alimenter le Faes et le Fosap. « Cette année, il se trouve que le ministère a nommé un nouveau régisseur pour gérer ces fonds. Il n’a pas encore pris fonction », explique un proche collaborateur de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Pourquoi sa prise de fonction tarde ? Notre interlocuteur ne saurait le dire. Mais, à l’entendre, dès qu’il sera à son poste, les fonds seront décaissés. Alors, charge aux établissements secondaires publics de serrer la ceinture.

Mais, quid des Coges ? Ne peuvent-ils pas assumer ces charges inhérentes aux écoles, en attendant? « Ce n’est pas dans notre attribution. Mais certains cas peuvent être réglés, avec l’aide des Coges, selon les écoles », note Yaya Sangaré, responsable de communication de la Plateforme nationale des Coges de Côte d’Ivoire. 

Cheick Ismaël

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