Le retour à l’école pour des millions d’élèves aura lieu ce lundi 9 novembre après deux semaines de congés. Mais quelques inquiétudes subsistent.
La communauté éducative est inquiète pour la reprise de l’école ce lundi. Après des congés de Toussaint crispés à cause de la présidentielle, le retour des classes pour ce lundi 9 novembre n’augure rien de serein, selon Edouard Aka, président de l’Union des parents d’élèves et d’étudiants de Côte d’Ivoire (Unapeeci). Dans une déclaration faite ce jeudi, Edouard Aka, s’est dit inquiet pour le retour des élèves en classe, vu le climat politique. «Nous sommes à la fois inquiets pour la rentrée et inquiets pour la situation politique», a signifié Edouard Aka, appelant les hommes politiques à se parler et à éviter de plonger le pays dans l’abîme.
Enfants
Une inquiétude partagée par l’Organisation des parents d’élèves et d’étudiants de Côte d’Ivoire (Opeeci). Claude Aka Tano, son président, s’est aussi prononcé ce jeudi, demandant aux parents d’élèves de rester vigilants pour le retour des classes. «Il faut apprécier la situation avant d’emmener nos enfants à l’école», a signifié M. Tano. Pour lui, les hommes politiques ont intérêt à établir un climat de paix avant le 9 novembre prochain, afin que les enfants puissent se rendre à l’école en toute quiétude. Au niveau des enseignants, on analyse la situation avec beaucoup de réserve.
Enseignants
C’est notamment le cas pour le Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci). «Nous observons la situation. Ce sont pour le moment les congés, mais on espère reprendre dans la quiétude», fait savoir Ekoun Kouassi, le secrétaire général du Synesci. Au niveau des élèves et étudiants, c’est le même état d’esprit. Karamoko Traoré, le leader du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Ceeci), demande les meilleures conditions pour le retour des élèves en classe.
Raphaël Tanoh
