Le ministre de l’Enseignement supérieur justifie les nominations à l’université

par NORDSUD
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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a rencontré ce jeudi, la Coordination nationale des enseignants et chercheurs de Côte d’Ivoire (Cnec), à son cabinet. Ce sont, 22 points qui ont été abordés lors de la réunion.

Parmi ces points, les nouvelles nominations au sein des universités publiques et à l’Ecole normale supérieure (ENS). Selon une source présente lors de la rencontre, Dr Adama Diawara a expliqué à ses protégés le bien-fondé de ces changements apportés lors du dernier conseil des ministres. Il leur expliqué, note notre informateur, que cela découlait de la volonté des autorités de ramener le calme au sein des universités dans cette période électorale.

La question de l’augmentation des frais d’inscription au doctorat a donc été abordée. Cette question avait provoqué le courroux des étudiants qui refusaient que ces frais passent de 90 000 à 590 000 FCFA. Et pour le ministre, souligne notre source, cela est répudiable pour le climat. Une information confirmée par Prof. Johnson Kouassi Zamina, secrétaire général de la Cnec réunifiée, présent à la réunion.  «Le ministre a clairement indiqué qu’il ne voulait pas de troubles au sein de l’université», ajoute Prof. Johnson Kouassi.

Parlant justement de connaissance, Dr Adama Diawara et les enseignants ont passé en revue les problèmes recensés au sein des universités publiques : infrastructures insuffisantes, faible niveau de l’enseignement, heures complémentaires, etc. « Il y a quelques années, les étudiants avaient droit à 30h, pour terminer un cours. Aujourd’hui, on termine un cours en 6, voire 3h. C’est un résumé du cours qu’on donne aux étudiants et ils n’ont qu’à se débrouiller», explique Johnson Kouassi Zamina.

C’est l’un des points choquants, d’après lui, qui ont animé la rencontre de ce jeudi.  Toutefois, selon la Cnec, la tutelle a promis de se pencher sur les problèmes afin d’y apporter progressivement des réponses. Si réponse il y a, dit-il, car selon le leader syndical, les problèmes sont si nombreux que c’est toute une réforme qu’il faudra pour sauver l’université.

Raphaël Tanoh

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