Une commémoration internationale, un engagement national. Dans le cadre de la lutte contre la corruption, célébrée par les Nations unies, ce mercredi 9 décembre, le Premier ministre a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire à œuvrer par des actions concrètes et efficaces contre ce fléau. Le thème choisi c’est «rétablir avec intégrité».
Hamed Bakayoko a soutenu que cette cérémonie est une opportunité pour le gouvernement ivoirien de réaffirmer l’engagement du président Alassane Ouattara à œuvrer pour la bonne gouvernance en Côte d’Ivoire. Un engagement qui s’est traduit par la création de la Haute autorité de la bonne gouvernance en 2013.
«Pour notre pays, la grande vision du président de la République pour une Côte d’Ivoire meilleure ne peut se réaliser que si les actions initiées pour une transformation profonde sont soutenues par les valeurs d’union, de discipline, de solidarité, de justice mais aussi et surtout de bonne gouvernance. (…) A cet égard, je voudrais réaffirmer la totale disponibilité du gouvernement à accompagner fermement la Haute autorité pour la Bonne gouvernance dans l’évaluation de notre système national d’intégrité en vue d’actualiser notre stratégie nationale de lutte contre la corruption», a-t-il déclaré.
Classée parmi les trois nations au monde ayant réalisé les meilleurs progrès sur la période 2018-2019, selon le classement 2019 de Transparency international (TI) en matière de performance économique, la Côte d’Ivoire a évolué de façon significative en sortant de la zone rouge d’indice de corruption de -0.39 en 2010 à 0.28 en 2019, selon le Millenium challenge corporation. Les experts de TI estiment qu’en dépit de la forte progression qu’ont connue la Côte d’Ivoire (106e) depuis 2012 dans le classement des performances de la lutte contre la corruption, gagnant 35 places, beaucoup d’efforts restent à faire.
Rappelons que la Côte d’Ivoire occupe le 18ème rang dans le classement de l’Indice Ibrahim de la gouvernance africaine (IIAG), un outil qui mesure et suit annuellement les performances de gouvernance dans 54 pays africains.
Prince Khalil