Pour l’ex-Secrétaire national au renforcement des capacités (Snrc), rien ne peut et ne doit justifier les violences orchestrées lors de la récente élection présidentielle. De nombreuses familles ont été endeuillées et des dommages matériels ont été causés suite au mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition. Séjournant dans l’Indénié le week-end dernier, Méité Sindou a pris son bâton de pèlerin pour sensibiliser ses frères et soeurs et partant les cadres, autorités administratives, coutumières, religieuses et politiques à pérenniser le modèle de vivre ensemble en désarmant le langage et les coeurs. »Il va falloir que nous usions d’imagination pour trouver des instruments qui vont assurer la coexistence pacifique dans le temps. Cela demande une implication de tous », a suggéré l’ex-conseiller spécial de Guillaume Soro avant d’avancer l’idée de l’élaboration d’un plan stratégique pour gérer les rumeurs en adéquation avec les tribunaux coutumiers et les cellules d’alerte précoce.
»Rien ne vaut le vivre ensemble et la cohésion pacifique. Ce sont les diversités dans nos régions qui finissent par enrichir le tissu social et économique », a rappelé Méité Sindou qui a projeté d’intensifier les sensibilisations de ses parents de l’Indénié-Djuablin sur l’importance du vivre ensemble qui doit aller au-delà des divergences politiques, ethniques et religieuses. Notons que dans l’Indénié, l’appel à la désobéissance civile de l’opposition a occasionné des incendies de maisons, des morts et plusieurs dégâts matériels. Instaurer la confiance, recoudre le tissu social avec l’implication et l’apport de tous est donc le cheval de bataille de Méité Sindou.
Kaliffa Ouattara, Correspondant permanent
