Le conseil des ministres du mercredi 18 janvier a décidé d’instituer le permis à points pour lutter contre les accidents de la circulation.
Chaque permis, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, sera doté de 12 points. La moindre infraction entraînera le retrait de points. Selon la communication du jour du conseil des ministres, les infractions routières entraînant le retrait de 6 points sont les suivantes : usage du téléphone en situation de conduite d’un véhicule automobile. Dépassement des vitesses maxima réglementaires au-delà de 20km/h sur la limite. Dépassement à droite sauf quand il est toléré. Dépassement dans des conditions telles qu’il a gêné la circulation en sens inverse. Retour à droite prématuré après un dépassement. Conduite après usage de stupéfiants. Alcoolémie supérieure à 0,8g/l, etc. Pour les infractions entraînant le retrait de 4 points. Refus de serrer à droite pour laisser passer. Non-respect des règles de priorité. Non-respect du sens giratoire. Circulation sur le trottoir ou sur l’accotement en marche normale. Circulation sur le terre-plein central, en marche normale. Stationnement gênant la circulation ou entravant l’accès des immeubles riverains. Non respect du feu vert, etc. Pour les infractions entrainant le retrait de 3 points.
Usage abusif de signaux sonores. Usage de passage réservé au service de sécurité. Circulation sur la bande d’arrêt d’urgence, en marche normale, etc. Infraction entraînant le retrait de 2 points. Non port de la ceinture de sécurité. Croisement sans serrer à droite. Défaut d’éclairage ou de signalisation à l’avant ou à l’arrière, etc. Cette mesure entre en vigueur en mars prochain. Pour les personnes qui verront le retrait entier des 12 points, il faudra un stage de perfectionnement pour les récupérer entièrement ou attendre deux ans.
Raphaël Tanoh
