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L’élection présidentielle du samedi 25 octobre s’est achevée avec l’annonce des résultats provisoires, le lundi, proclamant le chef de l’État Alassane Ouattara large vainqueur. Mais la psychose créée sur les réseaux sociaux a laissé quelques séquelles dans l’administration.
Alors que l’élection présidentielle vient de se terminer, dans l’administration publique et le privé, les choses reprennent doucement. Une première semaine marquée toutefois par quelques absences aux postes. Pas de quoi se faire du mouron. Les responsables des travailleurs attribuent cela à la peur que certains ont tenté de provoquer pour obtenir une paralysie des services. « On a créé la psychose pour pousser certains travailleurs à se retrancher. Nous constatons qu’à chaque fois qu’il y a une élection présidentielle, les politiques nous utilisent. Il ne faut pas prendre les travailleurs en otage », exhorte par exemple Pacôme Attaby, président de la Confédération syndicale Espoir, qui explique avoir été à son poste dès lundi.
Reprise du travail
M. Attaby salue une reprise du travail presque totale au niveau des fonctionnaires. « Si quelques-uns ne sont pas encore à leurs postes, il faut néanmoins les comprendre et non les sanctionner immédiatement », suggère-t-il.
« Je ne pense pas que l’administration soit encore en train de réprimer les absences pour le moment », fait savoir Théodore Zady Gnagna président de la Centrale Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteurs public et privé de Côte d’Ivoire. Mais dans l’ensemble, d’après lui, le travail a repris. Toutefois, M. Zadi rappelle qu’il y a effectivement des services où les gens pointent. Et l’inspection passe pour vérifier qui est absent à son poste. Les explications risquent donc d’être houleuses.
D’après les leaders syndicaux, c’est plutôt le secteur informel qui est le plus touché par la psychose. Beaucoup de magasins sont encore fermés.
Raphaël Tanoh
