Selon Lazare Golly, inspecteur général de l’Education nationale, les 5,3 millions de kits scolaires mis à la disposition des élèves sont en train d’être acheminés dans les différentes inspections, par les « opérateurs économiques ». Interrogé sur le retard que prend ces kits à parvenir à leurs destinataires, lundi au cours d’un débat sur la radiotélévision ivoirienne (RTI), Lazare Golly a pointé le problème « de mobilisation des moyens de transport pour acheminer ces documents ».
Au plus tard, à la mi-novembre, a souligné l’inspecteur général de l’Education nationale, ces kits parviendront à destination. «C’est un processus lourd », a reconnu M. Golly. Les problèmes seront recensés, dit-il, et corrigés.
Pour Kadio Claude, président de l’Organisation des parents d’élèves et d’étudiants de Côte d’Ivoire (Opeeci), à cause de ces retards, l’utilité des kits scolaires n’est plus perceptible. « Finalement, pour ne pas rater les cours, les parents sont obligés de payer leurs fournitures », a déploré Kadio Claude.
Raphaël Tanoh