Quand le personnel de santé suit de près le drame d’Adzopé

par NORDSUD
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La Coordination des syndicats du secteur santé (Coordisanté), la plus grande organisation du milieu, a décidé de ne pas déposer son préavis de grève ce lundi comme convenu.

Selon Vazoumana Sylla, membre du bureau exécutif de la Coordisanté, le décès de la femme enceinte, survenu début mai à Adzopé et qui a entraîné l’arrestation de plusieurs personnes, a poussé la Coordisanté a revoir son chronogramme.

«Nous allons attendre d’abord le jugement du directeur de l’hôpital général d’Adopzé, du médecin gynécologue et des trois sages-femmes arrêtés», a signifié Vazoumana Sylla.

Une situation qui pourra influencer leur position. La plateforme a tenu, mi-avril, une assemblée générale pour demander, entre autres, la signature de trois décrets de motivation.

Il s’agit du décret instituant les indemnités de risque revalorisés, le décret sur la prime trimestrielle et le décret sur la prime de garde.

Quant à la situation à Adzopé, selon la Coordisanté, la date du jugement n’est pas encore fixée.

Mais, rassure la structure, le personnel n’a été que suspendu et non radié. «Il faut passer en conseil de discipline pour être radié. Cette décision appartient au ministre de la Fonction publique et même au président de la République. La suspension n’est qu’une mesure conservatoire qui est la conséquence naturelle de la mesure judiciaire. S’il sont arrêtés, ils ne peuvent pas travailler», note Vazoumana Sylla.

Raphaël Tanoh

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