La junte militaire au pouvoir au Tchad donne le ton de son mandat. «L’heure n’est ni à la médiation ni à la négociation avec des hors-la-loi », avait répondu aux rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), ce 25 avril, la junte militaire présidée par Mahamat Idriss Deby. Le premier signe de cette fermeté est la nomination, ce lundi 26 avril, d’Albert Pahimi Padacké comme Premier ministre par le conseil militaire de transition tchadien .
Ancien et dernier Premier ministre du défunt président tchadien, Albert Pahimi Padacké était candidat à l’élection présidentielle du 11 avril 2021. Interviewé par Radio France International (RFI), le chef du gouvernement tchadien a donné les raisons qui l’ont poussé à accepter une telle nomination.
«Je l’ai accepté parce que la situation de notre pays exige que tous les Tchadiens se mettent au-dessus de toutes les considérations, pour écarter les défis communs, à savoir, la paix, la stabilité. La situation du Tchad, à la date d’aujourd’hui, se pose en termes d’union sacrée des enfants du pays, afin de sauver notre nation en péril», a répondu le nouveau PM tchadien.
Charles Assagba