Ouverte jeudi, la réunion de l’Alliance des ministres africains de la ville pour le financement, s’est poursuivie ce vendredi 21 octobre, au Sofitel Hôtel Ivoire, à Cocody avec la conférence de haut niveau dénommée » Finance your cities ».
Avec pour thème, «Vers une stratégie panafricaine pour accélérer le financement du développement urbain durable », cette rencontre vise comme objectif, de définir ensemble des priorités stratégiques, visant les programmes de transformation du financement urbain et la formulation de politiques adéquates en matière d’habitat. Les experts veulent aussi établir au cours des prochains mois et en 2023, une feuille de route commune de l’Alliance des ministres africains de la ville pour le Financement. Selon le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Koné, les résultats de ces travaux seront consignés dans une déclaration de l’Alliance des ministres africains de la ville.
«Les zones urbaines concentreront les deux tiers de la population et les villes vont abriter près d’un milliard de personnes supplémentaires dans les 30 années à venir. Cette forte urbanisation est source d’opportunités, mais également de défis pour les populations africaines, pour les entreprises, pour les gouvernements et pour nos partenaires au développement », a souligné Burno Koné devant plusieurs représentants des ministères africains de la ville, des experts européens en urbanisme et les partenaires financiers.
Il s’agira de repenser la façon de concevoir le développement du continent. Avec une urbanisation spontanée, peu structurée, d’après le ministre, l’accès aux services de qualité et de durabilité devient difficile. « Conscients que les décisions d’aujourd’hui auront des conséquences durables pour les générations futures, il y a urgence à créer des emplois productifs, des logements abordables et des infrastructures efficaces pour nos populations actuelles et futures. Pour ce faire, la question du financement reste une problématique essentielle pour bâtir des villes fonctionnelles, c’est-à-dire des agglomérations urbaines inclusives, saines, résilientes et durables », a poursuivi le ministre.
La recherche de mécanismes de financements innovants internes tels que le budget alloué aux ministères en charge de l’urbain et les collectivités territoriales, l’optimisation des ressources fiscales propres et les ressources foncières sous utilisées, seront indispensables. Tout comme les financement externes (appui des bailleurs, investissement du secteur privé, etc).
Raphaël Tanoh
