Abidjan ne négocie pas avec Guillaume Soro

par NORDSUD
Publié: Dernière mise à jour le 98 vues

Notre informateur est formel. Il n’y a aucune espèce de négociation ni formelle ni informelle engagée par le
pouvoir d’Abidjan avec Guillaume Soro. Notre source bien renseignée met au défi l’ancien président de
l’Assemblée nationale ou un de ses proches de citer le nom de celui qui les a contactés au nom du Président
Alassane Ouattara. Ils en seront incapables.

En un mot, il est évident qu’il s’agit simplement d’une stratégie de Guillaume Soro et son entourage de se maintenir dans l’esprit des Ivoiriens. Une stratégie bien huilée qui consiste à distiller dans l’opinion une infox qui sera reprise par plusieurs médias, selon les différentes sources officielles et officieuses que nous avons contactées. Comme pour apporter de l’eau au moulin de Hitler qui déclarait qu’un «mensonge répété dix fois reste un mensonge, répété dix mille fois il devient une vérité». Il ajouta même : «Faites un gros mensonge, faites-le simple, continuez à le répéter et, éventuellement, ils le croiront tous».

Et nombreux sont les internautes ou lecteurs qui croient en cette rhétorique bien maniée par les pro-Soro. Faire diversion.

Affoussiata Bamba-Lamine, Traoré Mamadou et autres Franklin Niamsy se font fort de «démentir» une intox qui vient de leurs propres rangs.
Ainsi, tout en menant leur campagne de mise au point, ils n’hésitent pas à affirmer que Guillaume Soro n’est
pas homme à monnayer son honneur.

La mayonnaise pourrait prendre si l’on ne savait pas qu’un mandat d’arrêt international a été émis le 18 novembre 2020 par la justice ivoirienne contre Guillaume Soro et trois de ses proches qui résideraient en France. A savoir Moussa Touré, son directeur de communication, Abdoulaye Fofana, son aide de camp et Issiaka Fofana, l’ancien patron de la Lonaci. L’objet du mandat se résume en «tentative d’atteinte à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national».


Pour finir donc, notre contact, qui se dit très cartésien, se demande comment le régime d’Alassane Ouattara
pourrait négocier avec quelqu’un contre qui il a lancé un mandat d’arrêt international. Question de logique.


Bakayoko Youssouf

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